De par notre métabolisme, nous sommes en tant que femmes plus enclines à stocker la graisse. Un phénomène qui tend à s’accentuer avec l’âge, les grossesses, mais aussi l’arrivée de la ménopause. Notamment chez la femme âgée entre 30 et 60 ans, ce petit bourrelet à la fâcheuse manie d’élire domicile. Un bourrelet qui déborde alors de façon disgracieuse et qui empêche de nous sentir bien dans notre peau. À l’approche de l’été, gros plan sur cette astuce pour perdre ce petit bourrelet : la cryolipolyse.
Qu’est-ce que la cryolipolyse ?
Également appelée coolsculpting® , la cryolipolyse est une technique qui permet de retrouver une silhouette harmonieuse. Technique apparue au début des années 2000, cette technique non invasive gomme les bourrelets disgracieux sans souffrir. Pour cela, les cellules graisseuses sont détruites par le froid. Sans anesthésie, sans chirurgie, la zone à traiter est alors aspirée par un applicateur (une sorte de ventouse XXL) équipé d’un extracteur de chaleur par électrodes. Sous son action, les tissus graisseux gèlent entraînant la mort des cellules. Ces dernières seront alors naturellement éliminées par l’organisme. La cryolipolyse pratiquée par un professionnel de la santé (médecin, dermatologue, kinésithérapeute, médecin esthétique, chirurgien plasticien) bénéficie de l’agrément FDA et du marquage CE médical. Et pour cause, ce sont là des gages de sécurité d’utilisation et de bonne qualité de fabrication.
À qui est destinée la cryolipolyse ?
Le secteur des soins esthétiques s’est rapidement rendu compte des avantages de la cryolipolyse. Cette technique s’est donc très largement déployée pour venir à bout des zones graisseuses localisées au niveau de l’abdomen, de la taille, des hanches, de la face interne des bras, du dos ou encore au niveau des flancs. Par contre, cette technique est adaptée aux femmes qui désirent se débarrasser de leurs bourrelets tout en ayant une bonne hygiène de vie. Et pour cause, ce soin ne peut se substituer aux effets bénéfiques d’une bonne alimentation, d’une activité sportive, d’un bon rythme de sommeil. La cryolipolyse vient en effet en compléments d’une bonne hygiène de vie. En marge, cette technique est contre-indiquée en cas de pathologies dues au froid (urticaire du froid, maladie de Raynaud), d’hernie, de problème de circulation veineuse dans la zone à traiter, de troubles cutanés, de blessures ouvertes ou infectées, de surpoids et plus largement, aux femmes enceintes ou allaitantes. À noter que cette technique n’a aucun effet bénéfique sur la cellulite aqueuse liée à la rétention d’eau/à une mauvaise circulation sanguine ni sur la cellulite fibreuse très ancienne.
Comment se passe une séance de cryolipolyse ?
À l’image de tous les soins, la première des choses est de faire un bilan. Raison pour laquelle, le praticien se doit d’examiner minutieusement la silhouette pour déterminer la qualité de la peau, l’épaisseur des plis cutanés, le poids, l’état des zones à traiter, le volume de graisse. Autant de données morphologiques et de caractéristiques cutanées qui vont lui permettre d’établir un devis précis. L’occasion également de présenter en détail la technique, le protocole, les objectifs réalisables, le nombre de séances nécessaires et les effets secondaires. Bien que ces derniers soient passagers, il peut y avoir notamment des petits gonflements, une sensation de gêne, des crampes ou encore des roseurs sur la peau. En fait, les effets secondaires courants et rares dépendamment de chaque personne. Une fois ces étapes passées, le praticien dépose un gel pour protéger la peau avant de poser l’applicateur sur la zone à traiter. Au bout d’une heure, l’applicateur est retiré libérant ainsi le bourrelet. La zone est ensuite massée pour casser la graisse et réchauffer la peau. La peau retrouve son aspect normal et l’activité peut reprendre. Le résultat définitif dépend de la zone concernée. En s’y prenant tôt, il est donnée à toutes d’arborer une belle silhouette en maillot cet été.